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Archives des Sessions d’automne

Edition 2024

La pierre dans le dur
De tout temps les caisses de pensions ont aimé la pierre, une classe d’actifs qui apporte potentiel de croissance, stabilité et diversification dans les portefeuilles. La part de la fortune totale consacrée à cette catégorie de placements n’a cessé d’ailleurs d’augmenter au cours des dernières années et dépasse les 20% en moyenne aujourd’hui. Mais cet appétit pour la pierre est contrarié depuis peu par une exigence nouvelle, la décarbonation, issue de l’Accord de Paris ratifié par la Suisse en 2017, incarnée par la « Loi fédérale sur les objectifs en matière de protection du climat, sur l’innovation et sur le renforcement de la sécurité énergétique », adoptée en 2022. Cette loi impose au secteur du bâtiment un objectif de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre de 82% jusqu’en 2040, et de 100% jusqu’en 2050, par rapport à 1990. Ni plus, ni moins.

Pour concrétiser une telle ambition qui passe par d’importants travaux de rénovation, des ressources humaines et en matériaux importantes sont nécessaires, et des investissements considérables doivent être consentis. Les entreprises de la construction helvétiques sont-elles prêtes pour relever un tel défi ? Les caisses de pensions ont-elles les moyens de financer ces travaux au regard de leurs exigences de rendement ? Les assurés sont-ils d’accord de renoncer à tout ou partie de la rémunération de leur avoir de vieillesse ou de leur complément de rente ? Dans un tel contexte, vaut-il encore la peine de posséder de la pierre ? La Session d’automne des Journées de la prévoyance 2024 vous propose de se pencher sur la problématique des investissements immobilier à l’heure où la lutte contre les émissions à effet de serre est devenue l’une des grandes priorités politiques de notre pays.

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Lire le compte-rendu paru dans la revue Prévoyance Professionnelle Suisse

Edition 2023

De l’IA pour nos IP
L’hiver passé, un O.V.N.I est apparu dans le ciel déjà passablement tourmenté de nos sociétés : incarné par le lancement du service conversationnel ChatGPT (100 millions de comptes utilisateur créés en janvier 2023, après deux mois d’existence), le potentiel de l’intelligence artificielle a émergé sans crier gare, et s’est imposé de façon péremptoire dans notre quotidien. Très vite, la presse, les politiques, les acteurs de la vie sociale et le monde économique ont commencé à s’interroger sur la valeur ajoutée de ce type d’outils, et sur le bouleversement que leur puissance laisse présager.

Le 2e pilier, bien entendu, n’a pas échappé à ce questionnement, ce d’autant plus que le domaine est déjà mis sous pression, notamment, par le manque de ressources qualifiées et de filières de formation adaptées. A dire vrai, c’est toute l’organisation des caisses de pension comme force de production qui est mise au défi par les bouleversements actuels. Quels sont les compétences et les outils dont elles auront besoin à l’avenir pour accomplir leur mission ? L’intelligence artificielle pourra-t-elle apporter des solutions ? Quel programme de formation faut-il mettre en place pour rendre la branche attractive, et instruire celles et ceux qui seront en charge d’écrire son futur ? La Session d’automne des Journées de la prévoyance 2023 vous propose de se pencher sur la problématique de l’organisation et des ressources des caisses de pension à l’heure où celles-ci s’interrogent sur la pertinence de leur fonctionnement et appellent une réforme du système. 

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Lire le compte-rendu paru dans la revue Prévoyance Professionnelle Suisse

Edition 2022

La concentration : risque ou opportunité pour le 2e pilier (1ère partie)
En 2021, alors qu’une tendance durable à la baisse des taux d’intérêt s’observait (encore), l’OFAS a mis au concours une étude sur les « effets d’une longue période de faibles taux d’intérêt sur la prévoyance professionnelle ». Le but principal de cette étude consistait, d’une part, à montrer les effets d’une longue période de taux d’intérêt nominaux bas, voire négatifs, sur la capacité financière et la solidité du 2e pilier. D’autre part, elle visait à identifier les options possibles pour les institutions de prévoyance et le système du 2e pilier, aux niveaux aussi bien légal que réglementaire, avec lesquelles la capacité financière et la solidité du 2e pilier peuvent être garanties dans un tel environnement. Organisatrice des Journées de la prévoyance, Pittet Associés a été sélectionnée pour mener à bien cette étude, dont les résultats en été publiés en juin 2022. Elle viendra nous présenter ses conclusions au début de notre Session d’automne. Dans la foulée, une table ronde sur l’avenir du 2e pilier et le phénomène de concentration qu’on y constate sera animée.Les données, un nouveau casse-tête pour les caisses de pension (2e partie)
Révision totale de la loi sur la protection des données (LPD), adaptation de son ordonnance d’application (OLPD) ; et, parallèlement à cette importante évolution législative, un climat d’insécurité créé par l’occurrence répétée, dans notre pays, d’attaques informatiques et de demandes de rançon de la part de hackers sans scrupules… Le moins que l’on puisse dire, c’est que les données occupent l’agenda des institutions de prévoyance et sont en tête de liste des préoccupations des responsables qui les gèrent. Si la protection et la sécurité des données sont devenues l’un des grands enjeux de notre temps pour les organes dirigeants des caisses de pension, que doivent-ils faire pour appréhender cet enjeu de manière convaincante ?  Quelles sont les bonnes pratiques pour assurer l’intégrité des données gérées, et respecter les droits des parties prenantes concernées, notamment ceux des bénéficiaires ? Ces questions sont d’autant plus pendantes pour les caisses que la pratique fait souvent apparaître des situations complexes, et que le recul manque. La problématique délicate mais passionnante de la gestion des données sera au cœur de cette nouvelle Session d’automne des Journées de la prévoyance – une Session d’automne qui fait son retour pour la première fois après la trêve de la pandémie.

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Edition 2021

La Session d’automne des Journées de la prévoyance 2021 ont été annulées en raison de la crise du Covid-19.

Edition 2020

La Session d’automne des Journées de la prévoyance 2020 ont été annulées en raison de la crise du Covid-19.

Edition 2019
Vers une société post-carbone ?
Les enjeux écologiques sont une préoccupation centrale des institutionnels – il est donc normal qu’ils soient au cœur des Journées de la prévoyance. Lors des Sessions de printemps, par le biais d’une présentation de Guillaume Pitron qui restera dans les annales, nous avons abordé la thématique des métaux rares, censés nous affranchir de la dépendance au pétrole et assurer l’émergence d’un nouveau monde électrique et digital, mais dont il apparaît qu’ils font l’objet d’une véritable guerre géo-politique, et qu’ils ne sont pas aussi « clean » qu’on veut bien le dire.Cet automne, avec le Prof. Patrice Geoffron, nous parlerons du carbone, dont les sociétés occidentales veulent diminuer drastiquement les émissions (Accords de Paris). Du fait de leur poids, les investisseurs institutionnels sont amenés à jouer un rôle central dans cette évolution. Comment endosser pleinement ce rôle et appréhender les incertitudes qui l’accompagnent ? Le Prof. Geoffron nous présentera une « matrice des futurs possibles » destinée à aider les caisses de pensions dans l’établissement de leur stratégie.Le réforme du 2e pilier
Actualité oblige (Alain Berset a présenté les grandes lignes d’AVS 21 le 3 juillet), le débat qui clôturera la matinée de cette 3e édition de la Session d’automne des Journées de la prévoyance sera consacré à la réforme du 2e pilier, une réforme dont tout le monde s’accorde à dire qu’elle est nécessaire, mais dont on doit bien reconnaître qu’elle est dans une quasi impasse depuis le refus, par le peuple, du paquet Prévoyance 2020. Où en sommes-nous avec cette réforme ? Que faut-il penser des déclarations d’Alain Berset ? Un panel de spécialistes issus des milieux économiques, sociaux et politiques seront parmi nous pour s’exprimer sur ces questions.

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Edition 2018

Vers la fin de l’assurance complète ?
AXA, l’un des principaux assureurs-vie actif dans la prévoyance professionnelle en Suisse, a annoncé ce printemps qu’il ne proposerait plus, dès 2019, le modèle en assurance complète à ses clients. L’explication avancée est que ce modèle n’est plus viable économiquement, dans un contexte marqué par l’allongement de l’espérance de vie, par le faible niveau persistant des taux d’intérêt, par une redistribution croissante au détriment des actifs et par une réglementation excessive des placements. Faut-il voir dans la décision d’AXA l’amorce d’une tendance de fond ? Le modèle de l’assurance complète est-il vraiment dépassé ? Que faudrait-il, structurellement et conjoncturellement, pour lui donner un avenir ? Le sujet de l’assurance complète, tout comme la problématique des transferts entre actifs et pensionnés ou l’enjeu des crypto-monnaies, seront au cœur de la session d’automne des Journées de la prévoyance 2018. Notamment, le grand débat qui clôt la matinée sera entièrement consacré à l’assurance complète.

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Edition 2017

Trop frileuses, les IP ? Les caisses de pensions et l’enjeu du risque
Il n’y a pas de performance sans risque et, par ces temps d’incertitudes conjoncturelles, de mutations structurelles et de morosité des marchés financiers, nombreux sont ceux qui pensent que les institutions de prévoyance devraient (pouvoir) prendre davantage de risques, notamment en matière d’investissement. En quoi peut-on leur donner raison, ou tort ? Quels sont les enjeux de la prise de risques au sein d’une caisse de pensions ? Le cas échéant, quels sont les domaines dans lesquels les institutionnels pourraient montrer plus d’engagement ? Ce sont à ces questions qu’a apporté une réponse la Session d’automne des Journées de la prévoyance 2017.

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Organisateurs

Les journées de la prévoyance sont organisées conjointement par deux acteurs importants du 2e pilier. Complémentaires dans leurs prestations de service et leur approche, Pittet Associés et Oberson Abels feront profiter les participants de leur expertise et de leur expérience dans le domaine.

 

Partenaire média

Editée par les éditions EPAS, la revue mensuelle Prévoyance Professionnelle Suisse est le partenaire média des Journées de la prévoyance.