Pressions de la démographie, évolution des modes de vie et du rapport au travail, volatilité et imprévisibilité des marchés financiers, exigences en termes de durabilité et nouveaux standards de gouvernance, velléités de considérer l’avoir LPP dans sa planification successorale… Les raisons qui poussent le 2e pilier et les assurances sociales à évoluer et à innover n’ont peut-être jamais été aussi nombreuses qu’à notre époque.

Pour le domaine, fragilisé par une réforme politique qui se fait attendre et par une pression sur sa fiscalité favorable, le défi est de taille, ce d’autant plus que la confiance s’effrite et que certains lobbies verraient sa disparition d’un bon œil au profit du 1er pilier ou du 3e. Pour les caisses de pension et les acteurs de la prévoyance professionnelle, que signifie « innover » ? Comment le faire en restant fidèle à soi-même, sans trahir ses principes fondateurs ni outrepasser le cadre de sa mission ? Ces questions se posent avec d’autant plus d’acuité que certaines tendances de fond très en vue – la digitalisation et l’individualisation, par exemple – posent problème sous certains de leurs aspects.

Déterminées depuis toujours à questionner les grands enjeux du 2e pilier, les Sessions de printemps des Journées de la prévoyance 2026 vous proposent d’échanger autour de l’évolution du domaine, entre besoin de s’adapter aux nouvelles donnes sociales, économiques et politiques, et risques de trahir sa vocation. Elles se tiendront à Montreux les 27/28 et 28/29 mai 2026.

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Les Sessions de printemps des Journées de la prévoyance 2025, qui se sont déroulées à Montreux du 21 au 23 mai, ont tenu toutes leurs promesses ! La galerie photos, le film souvenir et le compte-rendu de notre partenaire médias, la revue Prévoyance Professionnelle Suisse, sont désormais disponibles.

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Sessions de printemps 2025: 250 personnes attendues à Montreux

Les inscriptions sont désormais closes pour nos Sessions de printemps 2025. 250 acteurs de la prévoyance sont attendus à Montreux du 21 au 23 mai pour la 16e édition des Journées de la prévoyance. Ce sera passionnant !

Petit changement au programme : Jérôme Cosandey ayant été nommé récemment à la tête du SECO, il sera remplacé pour sa conférence lors de la Journée commune par Diego Taboada, qui a repris sa place à la Direction romande d’Avenir Suisse au début du mois de mai. Nous nous réjouissons d’accueillir et d’entendre M. Taboada !

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Sessions de printemps 2025: vies pépères et LPP

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Reléguée au second rang par les pressions que constituent le vieillissement de la population, la volatilité des marchés financiers ou l’immobilisme politique, la problématique de l’évolution des modes de vie et du rapport au travail à travers les générations n’est pas le moindre des défis auxquels doivent faire face, aujourd’hui, nos caisses de pension. La « Génération X » (née entre 1960 et 1980) a commencé par dire adieu à la carrière toute tracée et a inventé la mobilité professionnelle; la « Génération Y » (née entre 1980 et 1995) a été échaudée ensuite par la crise et s’est mise à douter de tout quand il s’agit de revenus; la « Génération Z » (née après 1995), enfin, démystifie le travail (ou, du moins, le salariat de papa) et veut privilégier la qualité de vie à tout prix. Ces évolutions de mentalité et d’attente impactent fatalement les assurances sociales et la prévoyance professionnelle – la façon dont on conçoit leur rôle, et dont on organise leur financement.

Comment comprendre ces évolutions en termes assurantiels ? Quels sont leurs impacts sur la gestion et le financement de la prévoyance professionnelle ? Comment nos caisses de pension les appréhendent-elles, ou comment seraient-elles avisées de le faire ? Fidèles à leur vocation d’explorer toutes les facettes du 2e pilier, les Sessions de printemps des Journées de la prévoyance 2025 vous proposent d’échanger autour des aspirations nouvelles des gens, de la remise en cause du sacro-saint travail et de ce que cela signifie pour nos fonds de pension.

Il est désormais possible de s’inscrire à la Session d’automne des Journées de la prévoyance 2024 qui se tiendra le jeudi 28 novembre au Lausanne-Palace.

Le thème de l’immobilier sera au programme de cette nouvelle édition. De tout temps les caisses de pensions ont aimé la pierre, une classe d’actifs qui apporte potentiel de croissance, stabilité et diversification dans les portefeuilles. La part de la fortune totale consacrée à cette catégorie de placements n’a cessé d’ailleurs d’augmenter au cours des dernières années et dépasse les 20% en moyenne aujourd’hui. Mais cet appétit pour la pierre est contrarié depuis peu par une exigence nouvelle, la décarbonation, issue de l’Accord de Paris ratifié par la Suisse en 2017, incarnée par la « Loi fédérale sur les objectifs en matière de protection du climat, sur l’innovation et sur le renforcement de la sécurité énergétique », adoptée en 2022. Cette loi impose au secteur du bâtiment un objectif de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre de 82% jusqu’en 2040, et de 100% jusqu’en 2050, par rapport à 1990. Ni plus, ni moins. Pour concrétiser une telle ambition qui passe par d’importants travaux de rénovation, des ressources humaines et en matériaux importantes sont nécessaires, et des investissements considérables doivent être consentis.

Les entreprises de la construction helvétiques sont-elles prêtes pour relever un tel défi ? Les caisses de pensions ont-elles les moyens de financer ces travaux au regard de leurs exigences de rendement ? Les assurés sont-ils d’accord de renoncer à tout ou partie de la rémunération de leur avoir de vieillesse ou de leur complément de rente ? Dans un tel contexte, vaut-il encore la peine de posséder de la pierre ? La Session d’automne des Journées de la prévoyance 2024 vous propose de se pencher sur la problématique des investissements immobilier à l’heure où la lutte contre les émissions à effet de serre est devenue l’une des grandes priorités politiques de notre pays.

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